Un Dieu absent ?

En relisant bien le livre d’Esther, on remarque quelque chose « d’étrange » : le mot « Dieu » ne figure nulle part… Et pourtant, on voit clairement sa main et sa présence à chaque scène de cette histoire. Nous le voyons protéger son peuple et retourner la situation en sa faveur.

Une présence discrète…

Comme l’explique le pasteur Florent Varak dans un podcast :

« Dieu est implicitement présent à chaque page du livre d’Esther, mais il ne l’est pas de façon miraculeuse, […] de façon ostentatoire. Dieu est présent par sa providence c’est-à-dire qu’il intervient en conduisant par le biais de causes naturelles – à nos yeux en tout cas.

Il intervient par le biais de situations totalement banales. Par exemple un roi qui a des insomnies. Et comme par hasard ce jour-là […] il fait venir quelqu’un qui va lui lire les Chroniques qui lui rappelle que quelqu’un lui a sauvé la vie et qu’on ne l’a pas honoré. Et comme par hasard, c’était la veille du moment où on voulait mettre cet homme à mort.

Donc il y a plein de « hasards » qui parcourent le livre d’Esther, où on voit qu’il n’y a pas de hasard du tout ! Dieu était derrière ces événements, il conduisait […] parce qu’il règne et qu’il règne sur toute chose. Et c’est admirable la manière dont il règne, même si ce n’est pas par le biais de miracles comme ça a été le cas avec Moïse, ou […] avec Josué parfois.»

Florent Varak – podcast sur le site « Tout pour sa gloire »

Une réflexion toujours actuelle…

C’est un bon enseignement pour chacun de nous encore aujourd’hui !

Même si nous avons parfois l’impression que Dieu est loin, si nous croyons et mettons notre confiance en lui, nous pouvons être sûrs qu’il nous accompagne. Il se trouve à nos côtés malgré les difficultés de la vie.

Et si nous pensons qu’il n’agit pas alors que nous aimerions le voir agir avec éclat, soyons certains qu’il déroule son plan et reste au contrôle de chaque situation. Oui, il agit, même quand nous ne le voyons pas, ne le sentons pas, ne le réalisons pas !

« Nous aimerions tous voir quantité de miracles comme au temps du livre des Actes, comme au temps des évangiles. On se dit souvent « Ah mais si seulement il y avait plus de piété pour qu’il y ait plus de miracles ». Mais en fait, les miracles sont là pour poser un fondement, pour être des signes indicateurs d’un grand moment de rédemption. Mais ça ne veut pas dire que Dieu n’agit que par des miracles et que par des interventions puissantes. Parfois son œuvre se fait de façon tout à fait naturelle, mais c’est tout aussi puissant. Simplement ça requiert l’œil de la foi, l’œil de la confiance, l’assurance dans les promesses de l’Écriture que Dieu règne. »

Florent Varak – podcast sur le site « Tout pour sa gloire »

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