Réfléchir
La veille de Pourim, vous pouvez décider de prendre un temps de jeûne en famille : cela peut être un jeûne de nourriture, d’écran (ordi, téléphone, TV…).
L’idée est d’utiliser ce temps « gagné », pour le consacrer à Dieu, passer du temps avec lui… Vous pourriez prendre un temps de chants, de prière, de lecture… et réfléchir en famille à comment vous allez pouvoir vivre Pourim et bénir celles et ceux qui vous entourent.
Chanter
Dans le livre d’Esther, le nom de Dieu est absent textuellement, et pourtant nous voyons Dieu agir et diriger les choses de nombreuses manières ! Il est bon de se rappeler que même si nous ne le voyons pas, il est présent et agit… même quand nous ne le voyons pas, ou ne le sentons pas. Et même sa Création proclame sa grandeur !
Se déguiser et raconter l’histoire
Et si chacun se déguisait dans le but de mimer l’un des personnages de l’histoire d’Esther ? Désignez un narrateur qui devra raconter l’histoire. Au fur et à mesure que l’histoire se déroule, chaque personnage mime ce qui se passe.
Des ressources vidéo sont aussi disponibles :
Cuisiner
Remarque : cette recette des « Oreilles d’Haman » est une tradition très ancrée chez les Juifs. Pourtant, il nous semble que cela ne nous encourage pas à « aimer nos ennemis », comme la Bible nous le demande :
« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »
Matthieu 5.43-45
Cette tradition va plutôt dans le sens de se moquer de son ennemi… Il en est de même lors de la lecture du livre d’Esther, quand les enfants font du bruit en agitant des crécelles, quand le prénom d’Haman est prononcé.
Nous vous encourageons à profiter de cette fête pour enseigner à vos enfants à aimer et bénir leurs ennemis.
Vous pouvez garder la recette originale, mais donner aux sablés une forme différente, comme un cœur par exemple ! Et vous pourriez les renommer en « Petits sablés d’amour »…
Bénir les autres
Dans la tradition juive, Pourim est l’occasion de préparer des « mishloach manot » : des paniers-cadeaux composés de nourriture et de boissons, que l’on prépare pour offrir à des amis, parents, voisins, professeurs…
Cette tradition trouve son origine dans le verset d’Esther 9.22 :
« on s’envoie des cadeaux les uns aux autres et on fait des offrandes aux pauvres. »
Et si cette année vous prépariez en famille des « mishloach manot » ? Pensez à quelques personnes juives de votre entourage et préparez-leur de beaux paquets (pensez à acheter des aliments cacher dans une épicerie spécialisée). Vous pouvez aussi intégrer des petits mots personnalisés.
Vous pouvez aussi bénir votre entourage non juif ! Et si par exemple, vous réserviez une partie des petits sablés cuisinés, pour les donner à vos voisins, amis ? (1/3 pour les petits cuisto gourmands et 2/3 à donner…)
L’offrande peut aussi être une action familiale. Dans la famille de Noëlla, les parents demandent aux enfants de prier pour savoir à qui faire un don. Ils les impliquent ainsi pleinement dans cette action. C’est l’occasion de parler avec vos enfants de la notion de pauvreté, et d’expliquer que d’autres personnes n’ont pas autant que ce qu’ils ont…
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