Le chandelier de Hanoucca
Le symbole de cette fête est la « Hanouccia », un chandelier à 9 branches (à ne pas confondre avec la Ménorah à 7 branches du Temple !) que l’on allume chaque soir, en rajoutant des bougies. On appelle la bougie centrale le « Shamash », ce qui signifie « le serviteur ». On utilise ce « Shamash » pour allumer les 8 autres bougies.
Le 1er soir, on allume le Shamash et 1 bougie. Le 2ème soir, 2 bougies, le 3ème soir, 3 bougies… et ainsi de suite, jusqu’au 8ème soir où les 8 bougies et le Shamash sont allumées ! La Hanouccia est placée dans un lieu visible de l’extérieur comme une fenêtre, comme témoignage de cette lumière qui brille au sein des ténèbres.
Les spécialités culinaires
Pendant Hanoucca, on déguste des friandises à base d’huile d’olive :
- Des « Soufganiot », petits beignets ronds fourrés (confiture, chocolat…)
- Des « Latkes », petites galettes de pommes de terre râpées
Les toupies de Hanoucca
Pour Hannouca, les enfants jouent avec des toupies ornées (« Sévivon » en hébreu) comportant les initiales NGHC ou NGHP (« Ness Gadol Haya Cham » ou « Ness Gadol Haya Po »), signifiant : « Il y eut là-bas (en terre sainte) un grand miracle » ou il y eut ici un grand miracle ».
L’origine de cette toupie remonterait au temps où Antiochus régnait sur Israël : des enfants réfugiés dans une grotte et étudiant la Torah avec leur maître, auraient caché leurs ardoises d’études de la Torah à l’arrivée des soldats et simulé des jeux de toupies…
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